Voici pourquoi tous les Sud-Coréens pourraient rajeunir d’un an

Voici pourquoi tous les Sud-Coréens pourraient rajeunir d’un an

En Corée du Sud, chaque citoyen a deux âges différents : l’âge international basé sur l’anniversaire de naissance et l’âge coréen appelé « Hanguk-nai » qui repose sur une méthode de calcul ancestrale. Un nouveau-né atteint un an le jour de sa naissance et souffle ses deux bougies au 1er janvier suivant.

Ce système prend en compte les neuf mois passés dans le ventre de la mère, arrondis à un an
Le Président Yoon Sur-yeol a annoncé qu’il entendait changer la loi pour ne conserver que l’âge international basé sur la date de naissance.

D’après un récent sondage, 70 % des Sud-Coréens seraient pour l’abandon de cette méthode de calcul. Dès le 10 mai 2022, date de l’investiture du président élu, l’âge international pourrait donc être considéré comme l’âge légal et social ce qui aurait pour effet de faire perdre un an voire deux ans aux citoyens. La mesure permettrait toutefois de supprimer certaines complexités administratives et de simplifier les échanges internationaux.