Mauvaise nouvelle pour les organisateurs du Verknipt Festival à Utrecht (Pays-Bas). Malgré des précautions rigoureuses et l’instauration du pass sanitaire, près de 1.000 personnes ont été contaminées au Covid-19 sur les 20.000 participants.
Organisé sur deux jours, ces 3 et 4 juillet dernier, le festival Verknipt a pourtant respecté des normes très strictes pour éviter la moindre contagion. Les participants devaient ainsi présenter un test négatif, une preuve de vaccination ou de guérison de la maladie. Tous les visiteurs étaient également soumis à un contrôle d’identité à l’entrée de l’événement.
Ces précautions, vérifiées via l’application CoronaCheck, ne se sont pas avérées suffisantes, manifestement. Une “terrible” mauvaise nouvelle pour les organisateurs qui se demandent toujours, à ce stade, comment le virus a pu circuler malgré la stratégie adoptée.
Selon le porte-parole des services de santé de la région d’Utrecht, la majorité des personnes infectées (600, environ) venaient d’autres provinces du pays. Il avance l’hypothèse selon laquelle ils étaient déjà porteurs du virus avant leur arrivée sur le site.
L’absence de délai de prévoyance, non imposé après l’injection du vaccin aux Pays-Bas, peut également expliquer ce fiasco. L’exemple du foyer identifié dans une boîte de nuit d’Enschede est révélateur du laxisme des autorités sanitaires néerlandaises. Et pour cause : lors de l’injection du vaccin Janssen (Johnson & Johnson, une seule dose) ou lors de la deuxième dose de Pfizer ou Moderna, les vaccinés recevaient une entrée gratuite valable dans une boîte de nuit… bien que le vaccin ne soit pas immédiatement efficace, mais deux ou trois semaines après l’inoculation seulement.
Le Premier ministre Mark Rutte et son ministre de la Santé, Hugo de Jonge, ont d’ailleurs présenté leurs excuses à la population pour cet assouplissement trop rapide des restrictions et évoqué, de concert, une “erreur de jugement”.
Source : AD.nl / 7sur 7